Une cicatrice est un tissu de remplacement que le corps forme après des blessures de toutes sortes. C’est la dernière étape de la cicatrisation des blessures et de ce qui reste au corps. Le tissu de remplacement n’a plus la même fonctionnalité que le tissu d’origine.
Selon le type de blessure ou d’opération, les cicatrices peuvent paraître relativement invisibles ou se détacher nettement des tissus environnants. Cela donne une première indication sur le fait que la liberté fonctionnelle de l’individu en question est perturbée ou non.
Quelle est l’influence des cicatrices sur le corps ?
Comme une cicatrice représente un changement structurel dans le corps, les conséquences, qui ont lieu par le biais de processus de compensation fonctionnelle, peuvent également être importantes. Les cicatrices ont une influence différente sur chaque corps, il n’est donc malheureusement pas possible de donner une réponse générale.
Les deux principales possibilités sont les suivantes :
1. sur le système fascial
Une cicatrice est toujours constituée de tissu conjonctif. Cependant, comme ce tissu est plus ferme que le tissu d’origine, il peut y avoir une traction fasciale constante vers la cicatrice. Le corps doit donc d’une part s’adapter fonctionnellement et d’autre part travailler en permanence contre la traction vers la cicatrice. Cela crée ce qu’on appelle un champ d’interférence.
Les conséquences peuvent toucher non seulement le système musculo-squelettique, mais aussi les organes et le système nerveux. L’une des plus grandes complications possibles des cicatrices dans la région abdominale est l’obstruction intestinale. Dans ce cas, l’intestin est tellement pressé par la cicatrice que la lumière intestinale (c’est-à-dire le diamètre) est réduite et que les aliments ne peuvent passer qu’avec difficulté ou pas du tout. Bien que cela ne se produise pas très souvent, cela peut arriver. Il n’est pas rare non plus que les femmes ressentent des tensions dans les épaules et le cou et/ou des maux de tête après une opération abdominale. Les deux peuvent être un effet à distance de la cicatrice sur le pelvis.
Dans ce cas, la thérapie des muscles épaule-cou ou de la colonne cervicale peut apporter une certaine amélioration, mais les plaintes ne disparaîtront probablement pas. Cela ne peut se produire que lorsque le champ d’interférence de la cicatrice n’existe plus.
L’identification directe des champs d’interférence des cicatrices n’est donc pas toujours possible immédiatement, car ils sont parfois très éloignés des symptômes et doivent donc être trouvés en premier.
2. sur le stockage des émotions
Surtout lorsque les cicatrices sont dues à des situations traumatisantes (par exemple, des accidents majeurs), le corps stocke parfois des émotions dans la cicatrice. La cicatrice peut alors non seulement restreindre le corps solide par les mécanismes mentionnés ci-dessus, mais aussi le système psycho-émotionnel. Une thérapie directe de la cicatrice permet de libérer les émotions stockées et de mieux les traiter par la suite.
Cela ne se produit pas non plus fréquemment. Néanmoins, lors du traitement d’une cicatrice, il faut toujours envisager la possibilité que le patient puisse également réagir émotionnellement.
Seul un examen précis du corps permet de savoir si une cicatrice est désormais un champ perturbateur. Il y a généralement deux niveaux. La superficielle, qui nous est visible, et les couches plus profondes. Celles-ci sont beaucoup plus importantes pour le corps. La couche superficielle a une signification optique et peut donner des indications sur le fait que la couche plus profonde est solide. Mais le champ d’interférence est surtout attaché à la couche profonde.
Comment traiter les cicatrices ?
quatre possibilités pour y remédier.
1. la mobilisation du kinésithérapeute
Un physiothérapeute doit mobiliser la cicatrice le plus rapidement possible après son développement (surtout après les opérations). Cela rend le tissu un peu plus souple et moins contraignant. Cela peut également raccourcir considérablement les thérapies ultérieures (voir ci-dessous).
la suppression des interférences avec la thérapie par champ magnétique
Il existe de bons lasers doux qui fonctionnent en outre avec un champ magnétique. Cela permet généralement d’enlever facilement la cicatrice et de réduire considérablement l’influence restrictive. Je propose également cette option thérapeutique dans mon cabinet.
la suppression des interférences par injection
Les cicatrices peuvent également être injectées. La procaïne est souvent utilisée pour enlever la cicatrice.
le traitement direct avec l’ostéopathe
En ostéopathie, il existe certaines techniques indirectes qui peuvent être bien utilisées pour les cicatrices. Ils peuvent être suffisants, en particulier pour les petits champs d’interférence.